Les films de mes rêves – Scène I. Partie I
Un projet fictif, intime et cinématographique signé par l’imaginaire.

Cette affiche est la première d'une série fictive intitulée "Les films de mes rêves", où j’imagine des longs-métrages portés par des acteurs & actrices que j’admire et qui m'ont marqué dans différents univers visuels et narratifs.
Dans un ancien immeuble du 11e arrondissement de Paris, dont la façade cache mille histoires, Éléonore (Virginie Efira), photographe de renommée internationale, vit au dernier étage. Le monde entier connaît ses clichés pris aux quatre coins du monde, mais personne ne connaît les visages qu’elle croise chaque jour en montant les escaliers ou en attendant l’ascenseur. 

Un matin, le diagnostic tombe : une maladie dégénérative commence à brouiller sa vision et sa mémoire. Elle décide alors de faire face à cette lente disparition à sa manière : en photographiant les vingt-quatre habitants de son immeuble. Vingt-quatre poses. Pas une de plus. Elle descend étage par étage et s’immisce peu à peu, dans l’univers de ses voisins jusqu’ici anonymes. Une à une, les portes s’ouvrent.
Elle rencontre Madeleine (Meryl Streep), une ancienne danseuse de l’Opéra qui vit dans le souvenir du mouvement. Clara (Sophie Marceau), au premier étage vit dans l’ombre de sa propre vie, ses volets clos et ses silences lourds de passé. Léo (Timothée Chalamet), garçon rêveur, hypersensible et patineur artistique. Martin (Omar Sy), charmeur et rieur, cache derrière son sourire une solitude sourde. Une Américaine fantasque, Georgia (Jennifer Aniston), improvise chaque jour une nouvelle identité pour fuir la réalité. Et puis il y a ce violoncelliste invisible (François Civil) dont les notes s’échappent du sous-sol.
Chaque portrait devient une confession muette et une tentative de capturer l’essence d’une vie dans un seul regard. Mais à mesure que les visages s’alignent sur ses pellicules, la mémoire d’Éléonore se trouble. Ses notes deviennent floues, ses repères se dissolvent. Une fois les vingt-quatre portraits révélés, Éléonore organise une exposition unique, dans le hall de l’immeuble. Les tirages sont suspendus entre les cages d’escaliers. Cette ultime exposition devient un rituel partagé, une manière pour elle et pour eux de se dire au revoir sans mots, en lumière et en silence.​​​​​​​

Ces portraits ne sont pas seulement un adieu aux autres, mais peut-être le dernier autoportrait d’une femme qui cherche à se souvenir du monde en se souvenant de soi.
Les 24 portraits 
Affiche | Cinéma | Photographie 
Date : Mai 2025

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